Rencontre avec l'auteur américain Eddy Harris
Le mardi 14 janvier, nous avons rencontré Eddy Harris, auteur américain qui aura 69 ans le 26 janvier prochain. Il est venu nous rencontrer pour parler de ses livres, de ses voyages et de lui-même à travers des anecdotes marrantes.
Nous avons tout de suite vu qu’il était à l’aise avec le public, cependant il nous a surpris en fixant des règles dès le début de son intervention, en nous demandant de ne pas lire nos questions. Il voulait avoir un vrai échange avec nous et préférait des interventions plus spontanées.
Actuellement, il habite en France (non loin d’ici, en Charentes) mais il a également vécu en Allemagne et dans bien d’autres pays.
Ses voyages :
Concernant, ses voyages, Eddy Harris a visité plus de 85 pays répartis sur les différents continents, excepté l’Océanie, ce qui est un grand regret car il aurait aimé visiter l’Australie. Il se considère comme un voyageur car il bouge beaucoup ! Il était encore en Italie la semaine précédente ! Parmi les anecdotes qu’il nous a racontées, il nous a dit qu’il avait été envoyé en prison en Afrique car il avait été soupçonné d’espionnage à cause des cartes et du matériel photos qu’il avait en sa possession. De tous les pays qu’il a visités, l’Inde est son pays préféré.
Le Mississipi :
Il a parcouru le fleuve Mississipi en canoë, du nord au sud, à deux reprises : une première fois à 30 ans et une seconde fois 30 ans plus tard. Au départ, il voulait se lancer dans cette aventure car il trouvait qu’il n’avait pas accompli de grandes choses dans sa vie et il voulait se découvrir. La tâche n’a pas été facile la première fois car il ne s’était pas préparé, il n’avait pas d’argent et n’avait pas le matériel (il ne savait même pas faire du canoë ! ) . Il na pas eu les mêmes difficultés lors de son deuxième périple car il était préparé, et savait à quoi s’attendre.
L’écrivain :
Pour sa carrière d’écrivain, Eddy Harris s’est tout simplement inspiré de ses voyages. Il nous a parlé de 3 de ses livres, notamment « Mississipi Solo », celui inspiré de sa première aventure sur le Mississipi. Il ne considère pas l’écriture comme un métier mais plutôt comme une activité, un passe-temps….Pour lui, il suffit de s’asseoir et d’écrire.
Nous avons apprécié sa rencontre et ses histoires passionnantes. Pour finir, si nous devions ne retenir qu’une phrase dans son intervention, ce serait : « just do it !». son message est clair : il faut foncer, ne pas hésiter à faire ce que l’on souhaite, que ce soit l’écriture, le voyage ou tout autre chose …
Chahinez, Jahélie, Léna, Lou, Noheila, Océane et Shanie (élèves de 1ère LLCE)
Eddy Harris in English
« évitez les cons ! » , that’s Eddy Harris’s life changing piece of advice !
Eddy Harris is a black man in his late 60’s and he is the author of “Mississipi solo”.
He has been living in France for 15 years now and he explains that he always felt that France was his country: “I didn’t choose France, France chose me!”
He is a great traveller as he has already visited about 85 countries so far. For example, he visited India (one of his favourite trips), lots of European countries and also African countries. Important to know that he has been sent to jail because he was mistaken for a spy in one African country. One of his most important trips was going down the Mississipi River in a canoe. With this trip, he wanted to prove himself what he was capable of.
Down the Mississipi River:
He travelled on the Missisipi River twice .The first time, he canoed down the river, all by himself. Regarding hygiene, he only had two showers in two months! As for food, he had to join little towns to buy some when necessary and he also tried to fish. During that trip, he was once attacked by a group of young people (“young cons”) but as he had a gun, he managed to scare them and they ran away. This trip was not that easy, and even if he wanted to give up every moment, he resisted and made it. This was a way to show all his friends but also his family, who were not always very supportive, what he was made of. This trip was so important for him that he decided to write a book about it and share his experience.
For his second trip, he was accompanied by a group of journalists. That time, he didn’t have a gun because he had understood that with a gun people reacted differently. Contrary to his first trip, he was more outgoing. He tried to socialize more and talked easily to the people he met. Not having a gun, he didn’t have any feeling of superiority, they were all equal and it made it easier to share moments together.
This interview was really interesting and enriching for all of us. Eddy Harris was very friendly, with an informal and unexpected behaviour.